Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/01/2016

Qui lit à l’Elysée ?


Les commémorations ce suivent en ce mois de janvier. François Hollande, dit le Petit, se tourne vers François le Grand qui repose à Jarnac. Pense-t-il trouver un nouveau souffle et une inspiration en dialoguant avec le Vieux ? Vingt ans après, le mousquetaire qui faisait la synthèse comme personne, est à son tour devenu président. Il manie certes avec adresse le fleuret, maîtrise parfaitement l’art de l’esquive, embrouille brillamment son monde, est roi de la palinodie et prince de la volte-face. Que manque-t-il au spadassin qui a flingué Sarko ? François le Grand lisait et connaissait l’Histoire. Hollande le Petit, en bon énarque, ne lit jamais et semble de ne pas connaître notre Histoire…

En géographie, voire en géostratégie, on savait Mitterrand imbattable. Il savait où était la Saintonge, par exemple… Pas sûr qu’Hollande le sache ! En revanche, il semblerait qu’avant son accession à l’Elysée, Hollande le Petit n’ait jamais vu d’autres pays que la seule France. Bigre ! Le voyage ouvre pourtant sur le monde… Il semblerait que même en science économique, qu’on enseigne à l’ENA, il n’ait pas beaucoup de lumières. Conduire une vespa ne suffit pas à guider le char de l’Etat ! Tendre vers la normalité non plus. François le Grand doit bien rire dans sa tombe. Il avait assuré, un peu avant sa mort, que ceux qui le suivraient aux manettes de l’Etat ne seraient plus que des comptables. C’est pire : ce ne sont plus que des surfeurs qui prennent la vague quand il le faut, avec pour seul souci d’être portés par elle le plus longtemps possible et le plus loin.

 

                                     Yves Carchon

09/12/2014

Le Président, le chien et le grand argentier

 

 

Ces derniers jours, j’ai lu qu’on avait constaté que notre Président vivait sans chien à l’Elysée. Bizarre. On ajoutait qu’un chien l’humaniserait peut-être... Tous ses prédécesseurs en ont eu un, voire deux : Mitterrand, Giscard, Chirac, Sarkozy...Pourquoi pas lui ? Cette question, qui peut paraître saugrenue, ne l’est pas tant que ça. Je m’explique. La compagnie d’un chien vous donne à réfléchir : il faut chaque jour s’en occuper : le nourrir,  le sortir, le soigner, le caresser de temps en temps, lui parler, parfois l’interpeller quand on est face à une épineuse question même si l’on sait qu’il ne sera pour nous d’aucun secours... C’est justement ce qu’attendent des milliers de Français, notamment ceux qui mangent aux Restos du cœur : être nourris — ou avoir un travail pour manger, sortir et prendre l’air loin du marasme ambiant, se sentir épaulés, écoutés, soignés dans de bonnes conditions. Ils sont même prêts à être sollicités sur des sujets économiques, sociaux ou culturels, même s’ils savent qu’on ne tiendra pas compte de leurs réponses. Au moins, avec un chien, le Président pourra-t-il rétablir le lien perdu avec le peuple. Je suggère donc qu’on lui offre à Noël un canin. Mais pas un qui dévore les meubles de l’Elysée, ni un qui morde le premier patron venu, non : un chien savant, économiste qui, sans en avoir l’air, inspire enfin François Hollande...

 

                              Yves CARCHON

 

 

    

13:48 Publié dans numéro 13 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : chien, elysée, marasme, noël

25/11/2014

Merci pour ce moment (à la manière de Saint Simon)

 

 

...Mademoiselle la princesse de Gayet eut une autre aventure qui fit grand bruit dans le royaume et eut des suites inespérées. C’était une actrice de  bon goût. Chacun s’accordait à lui reconnaître honnêteté et vertu, une grande politesse et une discrétion à toute épreuve. Le Roi ne s’y étant pas trompé lui trouvait le charme qui convient et la convoqua dans son château de l’Elysée. Hélas, la rumeur s’amplifia dans Paris. On répétait partout que ce n’était pas la première fois et qu’elle tenait déjà dans la vie du Roi une place de choix. Des photos circulaient depuis des jours, l’une montrant le Roi en compagnie de la princesse Gayet dans un café de l’Ile Saint—Louis. Ce qui faisait problème était alors, non les photos d’intimité elles-mêmes, que la sécurité du Roi puisqu’on avait violé les jardins même de l’Elysée. A cette rumeur de photos faites à l’insu même de notre Roi normal, on répondait que la princesse Trierweiler, étant parvenue bien avant dans l’alcôve du Roi, faisait un tour du monde pour révéler au monde les turpitudes du Roi. On connaissait cette dame pour son esprit d’intrigue et de manège. Sa jalousie se comptait désormais en exemplaires vendus de son dernier ouvrage qui faisait un tabac. N’osant s’en prendre directement au Roi, la princesse dépitée s’en remettait aux mains des paparazzis et autres fouineurs de cabinet. Sa rage était à telle mesure que désormais le Roi et la princesse Gayet ne se dissimulaient plus aux yeux du monde. Et on craignait autant pour la santé du Roi que pour la stabilité du royaume... 

                           Yves CARCHON