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26/09/2006

Edito

A ressasser toujours les mots de « peuple » et de « foule », on finirait par oublier que ces notions englobantes ne sont composées que d’individus et, concrètement , se ramènent toutes à eux. Ce sont bien, en effet, des hommes et des femmes qui, forts de leurs multiples différences, les animent et les nourrissent par leurs passions et leurs espérances. Sans ces existences singulières, sans leur prodigieuse vitalité musculaire, affective et intellectuelle, ces représentations d’ensembles frappés du sceau de l’anonymat retourneraient à l’état gazeux qui leur sied bien. Il n’y a pas , pour nous, d’homme universel, seulement des êtres humains distincts de tous les autres et revendiquant légitimement le droit à l’expression et à la vie.
Toute abstraction dûment ramenée à son origine immanente, rappelons que c’est pour des individus, pour des particuliers un peu perdus dans les méandres de l’actuelle société que nous écrivons ces lignes. C’est dans le particulier que nous plaçons nos attentes et nos espoirs. C’est lui que nous voulons défendre dans son combat contre les holdings qui ne voient en lui que le consommateur et le pressent comme un citron de tous côtés. C’est au particulier que nous voudrions redonner confiance – lui qui en manque si souvent – lorsqu’ il doit plaider justement sa cause auprés des grandes instances administratives. Non, le particulier n’est pas le dernier maillon de la chaîne sociale mais, au contraire, le premier et il doit faire valoir ses droits chaque fois qu’il subit un préjudice. « Le Franc-Tireur marseillais » n’a pas d’autre raison d’être et nous invitons ses lecteurs à redresser la tête. Qu’ils ne se gênent pas pour nous écrire et nous communiquer – certains l’ont déjà fait - ce qui fait problème dans leurs vies. Ainsi, nous parviendrons peut-être à faire reculer un peu l’indifférence et l’injustice qui nous menacent sans cesse. Y-a t’il un plus beau combat ?


Bruno DA CAPO

16:17 Publié dans Numéro 2 | Lien permanent | Commentaires (0)

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