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18/07/2012

Devoir de vacances

 


 

Les chroniqueurs aussi devraient prendre des vacances ! Même prolongées. C’est ce qui s’est passé pour moi depuis le 4 mai 2012 ! Fatigué, courant après l’évènement dont il faut rendre compte au risque de rejoindre son hamac pour rêver, j’en ai pris à mon aise avec tous mes lecteurs du Franc Tireur. On m’assure que je leur ai manqué et qu’ils étaient inconsolables. Qu’ils me pardonnent, je sais que je n’ai pas d’excuse. Si, une. A la fois mince et fallacieuse s’il en est : j’ai pris une sorte de tangente, saturé que j’étais d’infos et de surdose médiatique. Hollande étant passé, m’est arrivé comme en retour une sorte de déprime, comme ces femmes enceintes qui, quoiqu’heureuses d’enfanter, passent par un sas de décompression. J’ai certes voté Hollande en connaissance de cause mais les cinq ans de sarkozysme  m’avaient mis sur le flanc ! Aujourd’hui, je remonte la pente et suis tout prêt, à l’égal de ces grimpeurs du glorieux Tour de France, de remonter les cimes de l’actualité. Mais attention : Hollande - pas plus que Sarkozy- n’abusera de ma confiance. Il nous fallait tourner la page et réunir tous nos compatriotes pour refonder une France solidaire. Apaiser ce qui avait était cassé, brisé en miettes par un matamore mal élevé. C’est chose faite. Avec Hollande, il semble que l’on revienne au comportement gentilhomme, à l’élémentaire courtoisie qu’un dirigeant doit à son peuple. J’oserais dire qu’il n’y a pas de liberté sans bonnes manières. Reste maintenant au Président à arbitrer et à faire des choix justes pour que chacun puisse se sentir appartenir à la communauté dite nationale. Il semble que le nouveau gouvernement soit animé des meilleures intentions... Prenons-en acte. L’eau-de-rose a aussi ses limites...Je gage que mes futures chroniques seront agrémentées de piment de Cayenne !


                                               Yves CARCHON