14/11/2019
Elles voient des violeurs partout
Docteur, j’ai la phobie des piqûres : c’est que, certainement, j’ai été violée par un infirmier quand j’étais enfant.
Docteur, j’ai la phobie des hôpitaux: c’est sans doute parce qu’un chirurgien m’a pénétrée sur la table d’opération, quand je me suis faite enlever les amygdales.
Docteur, j’ai la phobie des écoles communales: je suis sûre qu’un instituteur a abusé de moi quand j’étais à la maternelle.
Docteur, j’ai la phobie des églises : c’est la preuve qu’un prêtre m’a poussée à lui faire des caresses perverses quand je faisais mon catéchisme.
Docteur, j’ai la phobie des garages : un garagiste a voulu me faire le plein, c’est facile à comprendre.
Docteur, j’ai la phobie des fermes agricoles: il y a certainement un paysan qui m’a prise de force dans la paille, quand j’étais en vacances avec mes parents dans les Alpes.
Docteur, je ne me souviens plus très bien de ce qui s’est passé mais je suis certaine qu’il y a une affaire de sexe derrière tout ça. Parce qu’en tout homme, c’est bien connu, il y a un violeur qui sommeille. Mais aujourd’hui, les féministes nous permettent d’affirmer haut et fort notre malaise et notre condition d’éternelles victimes des hommes.
Allez mes sœurs, profitez en et balancez tous ceux qui ne vous plaisent pas. La société n’en sera que plus purifiée comme ça.
Docteur, j’ai lu sur Internet que vous aussi, vous avez été violé quand vous étiez enfant. Quoi ! Les hommes aussi…C’est de la concurrence déloyale.
Mister SHAKE
16:38 Publié dans numéro 19 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : docteur, phobie, sexe, victimes
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