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07/04/2015

L’A320-France

 

 

 

Le gouvernement peut-il encore éviter le crash ? Sans chercher à évoquer le dernier A320 qui s’est écrasé sur notre sol, il faut bien se demander, après la défaite électorale du jeune copilote Manuel Valls, si le commandant Hollande a l’expérience qu’il faut et s’il a encore sa tête sur les épaules. L’ambiance n’est plus rose dans le cockpit : elle est devenue morose. La défaite a été lourde. A qui la faute ? Certes les résultats ne sont pas là. Certes la reprise se fait attendre. Certes les Français boudent la Gauche. Certes, certes, certes... Mais la vraie question que se posent beaucoup de nos concitoyens, c’est si le pilote de l’avion France sait où il va. Il faut, entend-on, s’en tenir au plan de vol, ne pas dévier du cap arrêté. D’accord, mais si la tempête se lève, si des trous doivent apparaître dans la carlingue, doit-on s’obstiner au risque de voir notre pays piquer en vrille et se crasher ? Par ailleurs, on sait que les personnels de bord sont loin d’être d’accord. Ecologistes, gauche du Parti, Front de Gauche, PC se tirent la bourre. Certains même veulent prendre la place de Valls dans le cockpit. Pas facile dans ces conditions de vivre les trous d’air avec sérénité. L’ennui, c’est que dans la carlingue il y a le peuple qui serre courageusement les fesses et se demande bien s’il va un jour atterrir, en douceur ou pas. Le stress est d’autant plus grand qu’on ne peut compter sur une équipe de rechange : elle-même se dispute et s’invective sans proposer l’ombre d’un nouveau plan de vol. Seule une hôtesse blonde, à la voix matoise et au front national, prétend qu’en allégeant l’A320-France, on réduirait sérieusement les chances de se crasher. Alléger ? Comment ça ? Je vous laisse deviner !

 

          Yves CARCHON

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