Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/03/2010

SOS Longchamp: vers un dénouement juridique?

Le 28 janvier dernier, l’association SOS Longchamp et les différents opposants à la construction d’un parking sous une partie du jardin Longchamp (13004) ont pu faire entendre leurs griefs au Tribunal Administratif de Marseille.

Toutefois le juge, après l’exposé des parties adverses, a rejeté leurs requêtes et mis l’affaire en délibéré.

Depuis l’été 2008, quand la municipalité du 5eme arrondissement a décidé de donner l’accord de construction à la société QPark, la question du devenir du parc Longchamp n’a cessé d’agiter l’opinion marseillaise. Elle résume à elle seule la soumission actuelle de la politique à l’économie et l’indifférence tant au patrimoine historique qu’à l’environnement de nos édiles locaux. Cependant, la plupart des riverains sont attachés à cet espace vert – le seul dans tout le centre-ville – riche en espèces végétales diverses. Et ils veulent par tous les moyens le défendre contre les puissances de l’argent. Ce sursaut exemplaire de conscience civique a donné lieu, le 14 février 2009, à une marche de protestation très suivie, l’adhésion de nouveaux sympathisants à cette cause et de nombreux relais médiatiques. Au Franc-tireur, nous ne pouvons que saluer ce front citoyen spontané pour la qualité de la vie urbaine. Mais sera-t’il suffisant pour rappeler la municipalité à son engagement de préserver ce site historique classé ? Sera-t’il suffisant pour repousser l’exécution de cette construction dégradante pour notre environnement, préjudiciable à notre santé ? Quelle que soit la décision judiciaire, les requérant sont à présent déterminés à faire appel. Reste à savoir si, à la faveur de ces élections régionales, l’opposition à l’actuelle majorité va enfin les rejoindre dans leur juste combat. Ou s’il n’y a vraiment plus rien à attendre des élus politiques, de quelque bord qu’ils soient.

Bruno DA CAPO