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17/12/2016

La valse des ex

 

Après le désistement attendu de Hollande — le pire pour tout le monde aurait été qu’il se présente _ , l’émoi est grand à Gauche. Valls s’est déclaré en lice, ce qui n’est pas une surprise. On le savait piaffant, n’hésitant pas à enterrer Hollande. L’homme a du caractère, mais une fougue qui lui jouera des tours. Rien ne dit qu’il pourra rassembler son camp, d’autant que Montebourg, Hamon, d’autres encore, sont dans les starting-blocks. On nous dira : c’est normal pour une primaire que des tenants d’un même camp confrontent leurs idées. Certes, sauf quand elles sont « irréconciliables » comme l’a prétendu le petit Valls… Il est aussi question de Vincent Peillon, l’ex-ministre de l’Education de l’ex-Premier ministre, Valls. Macron, l’ex ministre de l’Economie, joue les cow-boys en solitaire et nous crie : En avant ! Mélenchon, lui, se défiant des primaires « socialistes » pense s’en tirer à meilleur compte s’il déplie son programme. Pourquoi pas ? Lui a au moins le grand mérite d’être cohérent. La valse des primaires de Gauche donne un peu le tournis. Comment croire à de tels prétendants ? Tous sont issus de cette Gauche qui justement a fait faillite. Même le jeune Macron avec son air d’enfant de chœur a été à la soupe hollandaise. Il s’en est écarté, c’est vrai, mais tout de même ! Il faudrait pourtant un champion à la Gauche, si elle veut l’emporter. Lequel aura assez de poids face à Fillon ou à Marine ? Valls a des chances de l’emporter mais pour faire quoi ? Autant de conjectures pour la Gauche qu’il lui faudra résoudre.

 Yves CARCHON