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09/09/2011

A PROPOS DU 11 SEPTEMBRE 2001…

 

 

 

 

 

 

 

 

« Nous vivons un véritable Retour des temps. Voici plus d’un siècle, devant une situation moins menaçante que celle d’aujourd’hui, Melville écrivit quelques lignes que les Nord-Américains devraient relire et méditer : »

 

Quand les nuages de l’océan survolent les hautes terres

L’orage déferle dans la rousseur tardive de l’automne,

Quand l’horreur sature la vallée inondée

Et qu’avec fracas la tour s’écroule dans la ville,

Je songe aux maux de mon pays.

De la stérile immensité du Temps, voici la tempête qui s’abat

Sur le plus pur espoir du monde allié au crime le plus noir.

De la nature la part de ténèbres est désormais alertée... 

 

* * *

 

L’invitation à méditer  est d’Octavio Paz : Etats-Unis : La démocratie impériale, in Une planète et quatre ou cinq  mondes - Réflexions sur l’histoire contemporaine, Gallimard, 1985.                                                                                    

 

Le poème, étrangement prémonitoire, qu’elle induit est extrait de : Herman Melville, collected poems, éd. HP. Vincent, Chicago, 1947. (N.d.T.). Sa rédaction eut probablement lieu entre 1876 et 1891, c’est à dire 110 ou 125 ans avant la tragédie du 11 septembre 2001.

 

 

Voilà effectivement de quoi méditer, et bien au-delà des doctes rabâchages de nos analystes es catastrophes.

                                                                                                                        

                                                                                                     H.-M. POLVAN