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02/05/2011

Al Qaida après Ben Laden

 

 

                   

 

 

Au terme d’une traque de dix années, Oussama Ben Laden – l’homme le plus recherché de la planète – est mort dans la nuit du 1er au 2 mai, tombé sous les balles d’un commando américain dans sa villa, au nord d’Islamabad (Pakistan). La nouvelle a aussitôt fait le tour du monde, controversée comme il se doit par des rumeurs sur le Net faisant état d’une mise en scène macabre. Aux USA et à New-York tout particulièrement, elle a généré des scènes d’une allégresse à peine croyable – comme si, avec la mort du leader d’Al Qaida, avait pris fin le cauchemar du terrorisme. Ailleurs, au Pakistan notamment, c’est plutôt la tristesse qui était le sentiment dominant, même si quelques Pakistanais reconnaissaient à demi-mots que Ben Laden leur avait apporté plus de mal que de bien. Quant aux Maghrébins, ils étaient, dans l’ensemble, plutôt satisfaits de cette disparition, jugeant Ben Laden responsable de l’amalgame durable entre terrorisme et Islam dans l’opinion occidentale. Pour significative qu’elle soit, cette mort ne règle pas, évidemment, la dangereuse survivance de l’hydre Al Qaida, laquelle comme on le sait a essaimé un peu partout, beaucoup de groupuscules terroristes se réclamant de ce label. Quelles vont être leurs réactions, face à la perte de leur figure tutélaire ? Vont-il chercher à se venger contre ceux – les Américains – qui criaient eux-mêmes vengeance, estimant par la bouche du président Obama que « justice a été faite » ? Ou risquent-ils également de s’attaquer aux intérêts et aux ressortissants occidentaux, particulièrement au Maghreb comme on l’a vu, la semaine dernière, avec l’attentat à Marrakech ? Il y a aussi, et surtout, la question des otages français au Sahel et en Afghanistan : seront-ils les premières victimes des représailles terroristes ? Pour les experts en ce domaine si mouvant, la balance penche plutôt vers le « non ». Car la mort de Ben Laden va obliger Al Qaida au Maghreb à traiter directement avec l’état français, ne pouvant plus faire intervenir ce charismatique intermédiaire dans les négociations. Quant aux ravisseurs afghans d’Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, ils n’auraient, selon ces mêmes experts, aucune accointance avec Al Qaida. Puissent-ils avoir raison. 

 

 

                      Bruno DA CAPO

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Écrit par : SEO India and SEO Company India | 01/08/2011

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