Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/01/2006

AGORA

(page 4)
L’opinion publique doit être faite par tous et non par quelques-uns

Il y a des époques de grondements mal contenus. Des époques de scepticisme généralisé où, néanmoins, la vie semble chercher de nouvelles voies, de nouveaux espoirs. Celle que nous vivons est critique à plus d’un égard. Dans le champ social ou privé, les injustices y sont flagrantes et nombreuses. Les discours génèrent des discours, perdant le sens des évènements, repoussant toujours au loin les solutions et leur mise en acte. Valorisée de tous côtés, la parole est aussi de plus en plus « confisquée » par les « professionnels » de la communication. Et la liberté d’expression se débat de plus en plus souvent dans les rets de la censure.
C’est contre tout cela – et d’autres choses aussi – qu’AGORA veut s’insurger. Pourquoi AGORA ? Dans la Grèce antique, c’était cet espace public dévolu à la libre parole. Tout citoyen pouvait s’exprimer devant l’assemblée et pas seulement pour caresser le pouvoir dans le sens du poil. L’accusation, voire la calomnie, s’y exerçait aussi naturellement que la louange. Signe indéniable d’une vitalité qu’il faudra tôt ou tard redécouvrir.
Lautréamont, dans ses « Poésies », écrivait : « La poésie doit être faite par tous. Non par un. ». Nous voudrions reprendre à notre compte cette idée généreuse en remplaçant le mot « poésie » par l’expression « opinion publique » et en pluralisant le mot « un » par l’ajout de l’adjectif « quelques ». Nous ne sommes pas – ni ne nous adressons à – des professionnels de l’information. Nous reendiquons pleinement le statut de « corsaires ». Nous voulons parler au plus grand nombre, à cette majorité dite « silencieuse ». Et c’est précisément pour briser ce silence que nous vous demandons de nous livrer ce que vous avez sur le cœur et dans les tripes à propos de ce monde qui est aussi le votre.
Parce que nous pensons que dans une démocratie, rien ne doit être soutrait à la critique ; parce que nous savons qu’il y a un clivage entre ce que certains pensent de vous et ce que vous pensez vraiment sur votre vécu et votre avenir, nous vous invitons à nous envoyer vos témoignages sous la forme de textes brefs – environ un feuillet dactylographié - . Nous les mettrons en page et les ferons largement circuler. Nous archiverons les plus (im)pertinents en vue d’un prochain collectif d’écriture et de rencontres-débats qui suivront. Toute protestation est la bienvenue. Tout éloge aussi, pour peu qu’il soit sincère.

D’ores et déjà, nous vous invitons à rejoindre notre association et à créer avec nous un espace unique de liberté. Car, n’oubliez pas : AGORA, c’est VOUS !

Adresse : Association FLATUS VOCIS, 7 rue de l’Eglise Saint-Michel, 13005, Marseille

Numéro d’ISSN : en cours. Reproduction interdite des textes publiés, même partielle.

11:55 Publié dans Numéro 1 | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.